Madagascar: Arivonimamo - Les casseurs de caveaux reviennent

Le retour en force des voleurs d'ossements humains à Arivonimamo a été constaté avec la vandalisation de trois caveaux.

Des pilleurs de sépultures ont sévi à Arivonimamo. Avant-hier, une triple casse de caveaux a été constatée dans le village d'Ambohipeno. Dans la matinée, des passants traversant la nécropole prise pour cible ont remarqué des traces d'effraction sur des caveaux. Ils ont immédiatement alerté le chef de fokontany ainsi que les Forces de gendarmerie.

Après inspection, les autorités ont réalisé que des os longs venaient d'être dérobés dans trois caveaux. Dans le premier, les malfaiteurs ont dépouillé neuf corps. L'envergure du pillage est d'autant plus importante dans le deuxième caveau où les malfaiteurs ont arraché tous les os longs de vingt-cinq dépouilles. Sans attendre, les riverains ont prévenu le chef de fokontany qui a, à son tour, alerté les Forces de gendarmerie. Le troisième caveau est en revanche un très vieux tombeau où les dépouilles se sont désintégrées au fil des décennies. Il est donc plus difficile de dénombrer les corps ayant fait l'objet de pillage.

Introuvables

Lorsque les voleurs ont achevé leur forfait, des linceuls étaient éparpillés un peu partout et la pierre tombale n'a pas été remise à sa place. Les témoignages recueillis révèlent que la casse de caveau a été commise quelques jours auparavant. Les gendarmes se sont rendus sur les lieux sitôt informés et des enquêtes ont été ouvertes afin de remonter les traces des casseurs de caveaux qui venaient de sévir.

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Pour faire avancer les recherches au plus vite, ils ont fouillé les environs, sans retrouver le moindre indice. Une enquête est ouverte mais les casseurs sont jusqu'à maintenant introuvables. Des dispositions ont néanmoins été prises selon les informations recueillies. Après quelques mois d'accalmie, le pillage de caveaux revient dans les zones périphériques d'Arivonimamo.

Les recherches visant à identifier les responsables se poursuivent.

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