Luanda — Les banques de lait humain sont d'une « pertinence inégalée » au niveau juridico-constitutionnel et contribuent à la réalisation et au respect de la vie, tout en respectant les valeurs de solidarité, d'égalité et de dignité de la personne.
C'est ce qu'a déclaré mardi à Luanda la ministre d'État aux Affaires sociales, Dalva Ringote, lors de son intervention au 1er Congrès des banques de lait humain de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), dont le thème était « Sécurité alimentaire et nutritionnelle pour les nouveau-nés à risque et les enfants en bas âge ».
Elle a fait savoir que le Gouvernement angolais reconnaît l'importance des banques de lait humain et a approuvé, dans le cadre de la protection sociale de base et du système national de santé, le régime juridique des prestations familiales, qui consiste en des allocations de maternité et d'allaitement.
La responsable a expliqué que l'Exécutif angolais a également mis en oeuvre le régime juridique qui établit le travail interdit et conditionné pour les femmes, afin de fournir une protection contre les risques réels ou potentiels pour la fonction génétique, ce qui profite à la santé des mères et des enfants.
Elle a indiqué que la nouvelle loi générale sur le travail, récemment approuvée, prévoit des droits spéciaux pour les femmes, en particulier l'interruption du travail quotidien pour l'allaitement, ce qui correspond à la réalisation de l'un des objectifs les plus importants de la convention 183, adoptée par la Conférence générale de l'Organisation internationale.
Selon la ministre d'État, en Angola, l'initiative de banque de lait humain, lancée en 2019, a permis de former des professionnels de la santé et d'atteindre une collecte de plus de 345 millilitres, donnés par 1.800 femmes, ce qui a permis de prendre soin de 2.220 nouveau-nés.