Ils étaient 48, responsables de la JIRAMA et sociétés, à être impliqués dans cette affaire de primes exceptionnelles. L'ancien directeur général, l'ancien directeur de cabinet et le directeur général qui a remplacé celui-ci en font partie. Selon des sources bien informées, la société d'État a demandé 2 milliards d'ariary de dédommagement à toutes ces personnes après leurs auditions devant le Pôle Anti-Corruption ce mardi. Deux anciens DG de la JIRAMA, Vonjy Andriamanga et Rivo Radanielina, écopent également dix ans de travaux forcés assortis d'une amende de 40 millions d'ariary, selon nos sources.
En effet, il s'agit d'une affaire qui remonte au mois d'avril 2021 lorsqu'une liste sous forme de tableau qui mentionnait des primes exceptionnelles octroyées aux dirigeants de la compagnie d'eau et électricité a circulé sur les réseaux sociaux. Notons que le 28 novembre 2022, l'affaire est déjà passée devant les juges du PAC. Après avoir entendu les 36 personnes concernées, 3 administrateurs ont été placés en détention provisoire. Cela inclut l'ex-directeur des ressources humaines de la JIRAMA et l'ex-directeur financier. L'ancien directeur général, Vonjy Andriamanga, l'ancien directeur de cabinet, Onja Rasamimanana et le directeur général, Rivo Radanielina n'ont pas répondu à la convocation à ce moment-là et un mandat d'arrêt a été émis. En tout cas, les primes s'élèveraient entre 5 et 120 millions d'ariary par tête, soit 1 100 euros et près de 40 000 euros selon le grade du salarié.