Toubacouta — L'Agence belge de développement (Enabel) et des acteurs de la santé ont entamé, mercredi, une série de concertations visant à rendre effectif l'accès des femmes, des adolescents et des jeunes aux services de santé dans le but de réduire la mortalité maternelle dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine.
Les échanges visent également la prévention des violences sexuelles basées sur le genre.
L'Enabel, en partenariat avec le ministère sénégalais de la Santé et de l'Action sociale, a mis en oeuvre un programme sur la santé mère-enfant pour une durée de cinq (2019 - 2024). Il intervient dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine pour un coût de 6 milliards FCFA.
Ce programme de coopération sénégalo-belge vise aussi à améliorer l'accès aux droits à l'information, à la formation et à l'éducation en matière de santé sexuelle et reproductive, la prévention et la prise en charge des violences basées sur le genre et l'offre de services de santé sexuelle et reproductive de qualité.
Elle est alignée sur les priorités du gouvernement du Sénégal en matière de santé reproductive en vue de la réalisation du droit à la santé reproductive, a fait savoir Annick Peeters, chargée de programme pour Enabel.
"Dans la mise en oeuvre du programme, nous avons eu à faire différentes réalisations dans plusieurs localités en octroyant des appareils médicaux à certains districts sanitaires et aussi, à former des agents de santé pour améliorer la qualité de l'offre de soins liée à la santé de la mère et de l'enfant", a-t-elle indiqué.
Mme Peeters a souligné que des centres d'accueil unique pour la prise en charge des victimes des violences sexuelles et basées sur le genre ont été mis en place pour accompagner les acteurs de la santé
Abdoulaye Ndione, psychologue-conseiller à la division santé de l'adolescent à la direction de la santé de la mère et de l'enfant, a sollicité la consolidation des acquis obtenus grâce au programme en vue de propulser le système sanitaire.
"Nous devons travailler à consolider l'accompagnement entre Enabel et le ministère de la Santé à travers ce programme. Car, ces investissements pareils ne font que propulser le système sanitaire", a-t-il dit, plaidant pour la construction et l'équipement des espaces ado-jeunes.