Luanda — Les députés à l'Assemblée Nationale sont parvenus jeudi à un consensus sur la peine maximale de huit ans de prison ferme pour les crimes de viol sexuel sur mineur, a informé le président de la première Commission, António Paulo.
L'information a été fournie lors de la réunion conjointe, tenue pour discuter de la révision du Code pénal, dont la proposition alignera l'Angola sur les normes internationales en vigueur.
António Paulo a fait savoir qu'une peine minimale de trois ans de prison a été instaurée afin que les violeurs ne puissent pas demander le paiement d'une caution et être libérés sous caution.
Selon le député Fernando Diniz, le cadre pénal doit être plus strict pour décourager les contrevenants.
Aujourd'hui, les députés ont également analysé l'article 305 du Code pénal, relatif à la conduite d'un moyen de transport d'une façon dangereuse pour le public.
Le ministre de la Justice, Marcy Lopes, a suggéré que le conducteur soit obligé de se soumettre à un test d'alcoolémie. Tout refus de se soumettre à un test d'alcoolémie sera considéré comme un délit sanctionné par loi, a-t-il souligné.
Le responsable a également évoqué l'augmentation du taux d'alcool de 1 milligramme par litre, actuellement défini, à 1,2 gramme par litre, cherchant à corriger une erreur rédactionnelle existante et à se conformer au Code de la route en vigueur.
Selon une note de l'Assemblée Nationale, les parlementaires aborderont, mardi prochain, les propositions de lois sur l'institutionnalisation des autorités locales, la garde municipale, le changement de passeport, la lutte contre le dopage dans le sport et le projet de résolution et avis communs de la composition de la CNE.