Dakar — L'ancien président gabonais, Ali Bongo Ondimba, renversé par un coup d'État en août 2023, a entamé une grève de la faim pour dénoncer "des tortures" dont plusieurs des membres de sa famille seraient victimes, ont annoncé des médias.
L'ancien chef de l'Etat gabonais "maintenu dans sa résidence, privé de ses mouvements et de ses moyens de communication", a entamé mardi une grève de la faim, a notamment annoncé un de ses avocats à des médias.
Soutenu par ses deux autres fils Jalil et Bilal Bongo, eux aussi en résidence surveillée, Ali Bongo proteste contre les conditions de détention de sa femme Sylvia et de leur fils aîné, Noureddin Bongo-Valentin.
Ses conseils ont déposé plainte en France pour "séquestration aggravée par des actes de torture et de barbarie".
La femme de l'ancien président gabonais Sylvia Bongo et leurs fils Noureddin, Jalil et Bilal sont présentés comme des ressortissants français.
Le tombeur d'Ali Bongo, le général Brice Oligui Nguema à la tête du Gabon depuis le putsch d'aout 2023, doit se rendre à Paris dans les prochains jours.