ALGER — L'Algérie a décroché la 1ère place aux niveaux maghrébin, africain et arabe en termes de nombre d'établissements d'enseignement supérieur classés dans le cadre du classement mondial "Times Higher Education (THE): The Young University Rankings 2024, a indiqué mercredi un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Ce classement, "à travers lequel 134 millions citations ont été analysées à partir de plus de 16,5 millions de publications de recherche et de sondages menés auprès de 68.000 chercheurs, a classé 21 établissements universitaires algériens ce qui représente une évolution par rapport à l'édition 2023, ayant connu le classement de 11 établissements universitaires algériens, et à 2022 où 9 établissements ont été classés, tandis qu'un seul établissement universitaire au niveau national a été classé en 2018".
Lancé en 2012, ce classement qui concerne les universités créées depuis moins de 50 ans, a classé l'Université de Sidi Bel Abbès parmi les 500 meilleurs établissements universitaires au niveau mondial, rappelle le ministère.
Ces résultats "reflètent les efforts déployés par le secteur pour améliorer la position des établissements nationaux d'enseignement supérieur dans les différents classements mondiaux et promouvoir leur visibilité à l'échelle internationale".
Le ministère a indiqué, en outre, que le classement "The Young University Rankings", concernait les établissements d'enseignement supérieur créés depuis moins de 50 ans, alors que les établissements qui n'assurent pas une formation de post graduation, ou ayant publié moins de 1000 articles scientifiques entre 2018 et 2022, avec un minimum de 150 articles/an ont été exclus.
Ce classement repose sur plusieurs indicateurs qualitatifs et quantitatifs, dont le nombre d'enseignants chercheurs et d'étudiants ainsi que la production scientifique et son impact sur les bases de données (SCOPUS) et ce, à travers l'utilisation de 13 indicateurs de comparaison les plus inclusifs et équilibrés, répartis sur cinq (5) principaux axes, à savoir: la qualité de l'enseignement supérieur, la qualité de la recherche scientifique, les citations, l'ouverture internationale et l'impact sur l'industrie.