Le programme Global Risk Modelling Alliance (GRMA) fait partie des partenaires de Madagascar dans le cadre du renforcement des capacités techniques du pays en modélisation des risques climatiques.
Continuité. Le lancement de la mise en oeuvre des activités entrant dans le cadre de la première phase du programme GRMA est la suite logique des ateliers multi-acteurs initiés dans le pays durant l'année 2023. En effet, la Grande île a sollicité l'assistance dudit programme pour renforcer ses capacités techniques en analyse et modélisation des risques. Ce, afin de lui permettre « d'accéder à des mécanismes de financement des risques à un stade ultérieur ». Il conviendrait de noter que le programme Global Risk Modelling Alliance (GRMA) agit sous l'égide de l'InsuResilience Solution Fund (ISF) et est géré par la Frankfurt School of Finance and Management. Compte tenu de la vulnérabilité de Madagascar face aux risques climatiques, aux événements climatiques extrêmes, il était primordial d'identifier les risques en question, de modéliser les données ainsi que de mettre en place un planning des activités liées au financement et à l'assurance des risques climatiques et de catastrophes.
Concrets
Cinq activités prioritaires sont donc définies dans le cadre de cette mise en oeuvre. Trois d'entre elles entrent dans le cadre de la première phase du programme GRMA. La modélisation des impacts macroéconomiques des chocs climatiques et l'appui à l'élaboration du plan de prospérité climatique de Madagascar se trouvent en première liste. L'élaboration du profil des risques multi-aléas de Madagascar vient juste après. Ce, dans la mesure où les risques pris en compte dans l'ancien document de profil des risques se limitent juste aux cyclones, aux inondations et aux tremblements de terre. Le pays entend ainsi prendre en considération la sécheresse, les glissements de terrain, l'érosion, l'invasion acridienne ou encore les feux. Toujours dans cet esprit d'analyse des risques climatiques, la mise en place d'une base de données unique est prévue. Ce, afin de mieux gérer et exploiter les données sur les aléas, les expositions, les capacités, la vulnérabilité, les dommages et les pertes. Pour ce qui est des deux autres activités, leur réalisation sera tributaire de la disponibilité des financements supplémentaires. Lesdites activités étant : la simulation du risque d'inondation lié aux activités cycloniques ou aux intempéries et la modélisation des déplacements internes liés aux impacts des risques naturels et anthropologiques.