Les travaux de la route Madingou-Boko Songo et du carrefour Nkengué- Mfouati, officiellement lancés, vont permettre l'accès facile vers le Centre d'insertion d'Aubeville et soulager en même temps la population qui éprouvait de sérieuses difficultés à acheminer les produits de ses récoltes vers d'autres localités du pays.
A mesure que le projet de la réhabilitation et la construction du site d'Aubeville avançait, la nécessité d'entretenir la voie d'accès s'imposait. L'appel lancé par le ministre de la Jeunesse a été entendu. Les travaux ont été officiellement lancés par Hugues Ngouélondélé pour un coût global de 242 211 156 FCFA , et pour une durée prévisionnelle de cinq mois sur Madingou- Boko Songo, et de quatre mois sur le carrefour Nkengué-Mfouati. «La nature des travaux se présente ainsi : dégagement des emprises sur 90 km, traitement des bourbiers, aménagement de la plateforme, rechargement des rondes et pentes abimées, entretien des ouvrages existants, couronnement à la latérite de certaines sections », a expliqué le maître d'oeuvre. Les travaux sont réalisés par la société chinoise Soremi SA. La route, a expliqué son directeur, contribue au développement durable de l'économie locale.
«Un dicton chinois dit : pour devenir riche, il faut d'abord bien faire la route. La réhabilitation de cette route améliorera considérablement l'accessibilité du tronçon Madingou-Boko Songo, réduira le temps de déplacement et contribuera au développement durable de l'économie locale. Nous assumons activement notre responsabilité sociale en aidant les autorités de toutes les manières possibles », a expliqué son directeur. « Nous sommes fiers du lancement des travaux. La population est soulagée car elle attendait vraiment cette activité », a souligné Fortuné Mpouela, maire de Madingou.
Le fait que la route est défectueuse, a expliqué Rigobert Maboundou, l'un des fils de la localité, handicape la sortie des produits qui sont déjà récoltés par la population. « C'est un grand bonheur de savoir que la population va retrouver son allant d'antan avec la possibilité de pouvoir non seulement cultiver mais aussi transférer ses produits vers les marchés de consommation », a-t-il fait savoir.