Maroc: À Khouribga, des médias africains s'évertuent à pérenniser l'élan du FICAK

Khouribga — Les projections des films et les autres activités parallèles se poursuivent dans le cadre de la 24ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK). Or, ces activités n'auraient pas été aussi mémorables sans la contribution des médias marocains et africains au rayonnement de ce festival panafricain.

"Je me trouve à Khouribga pour couvrir les activités du FICAK, et ce grâce au partenariat qui lie cette manifestation artistique avec le festival Écrans Noirs au Cameroun", s'est réjouie Amina Habiba, journaliste à la télévision camerounaise, qui était en compagnie de son collègue caméraman.

"Notre télévision est présente au FICAK pour la deuxième année consécutive", a précisé Habiba qui a été accréditée par son support médiatique, la Cameroon Radio Television-CRTV (Radiodiffusion-télévision du Cameroun), l'organisme public camerounais de radio-télévision, afin d'assurer la couverture médiatique de cette manifestation (11-18 mai).

Se félicitant de "cette belle expérience", la journaliste camerounaise a salué, dans une déclaration à la MAP, l'organisation de cette manifestation artistique qui célèbre le cinéma africain et ouvre la voie à de nombreux jeunes talents africains (scénaristes, comédiens et photographes), notant que son travail consiste à réaliser des reportages pour faire découvrir aux citoyens camerounais ce festival.

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De son côté, Mona Al-Aidi, une journaliste indépendante égyptienne, a fait savoir qu'elle représente plusieurs supports médiatiques dans le but d'assurer la couverture médiatique de la 24ème édition du FICAK, saluant l'organisation réussie et les efforts déployés par le comité organisateur pour le succès du festival.

Cette spécialiste des questions artistiques, qui a couvert plusieurs manifestations nationales et continentales comme le Festival du Louxor pour le film africain (LAFF), a exprimé sa joie de visiter la ville de Khouribga pour couvrir cette messe cinématographique continentale, émettant le souhait que la durée du festival soit prolongé "afin de regarder et assimiler tous les films, étant donné que chaque film a sa propre particularité".

Jean-Marc Djadji, journaliste-reporter de la Radiodiffusion Télévision ivoirienne (RTI), a indiqué, quant à lui, que son support s'emploie durant ce festival à accompagner des réalisateurs et acteurs ivoiriens, en vue de promouvoir et valoriser le cinéma en Côte d'Ivoire.

"Nous nous évertuons à mettre en lumière leur savoir-faire dans ce domaine, car notre support oeuvre à valoriser la participation ivoirienne à ce festival et à partager des expériences qui permettent aux jeunes cinéastes ivoiriens d'améliorer leur performance", a-t-il dit.

Et le journaliste ivoirien d'ajouter: "Ce festival purement africain mérite d'être davantage mis en lumière par les médias africains, car il cherche à promouvoir le cinéma africain dans sa globalité".

Ces témoignages sont le reflet des rapports étroits entre les médias et le cinéma qui se sont résolument attelées à promouvoir l'image de marque d'un continent en quête de développement et de prospérité.

Axée sur "un cinéma conscient de son temps", cette 24ème édition du FICAK entend valoriser et pérenniser les traditions cinématographiques africaines, en vue d'assurer au 7ème art africain le rayonnement qui lui sied.

Le FICAK, dont la première édition remonte à 1977, est considéré comme étant l'un des festivals de cinéma les plus anciens au Maroc et le troisième festival du film africain à l'échelle du continent.

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