Une femme de 32 ans a été battue à mort par son mari jeudi à Ambam, dans le sud du Cameroun, après avoir été infidèle.
Un crime passionnel ?
La victime, Yene Ndongo Christelle, 32 ans, a succombé à ses blessures dans un établissement hospitalier d'Ambam.
Selon des sources proches du dossier, elle aurait été battue à mort par son mari légitime, avec lequel elle partageait le même toit bien que libre de tout engagement conjugal.
Le drame serait survenu après que le mari ait découvert la liaison amoureuse de sa femme avec un homme en tenue en service dans cette localité du Sud du Cameroun.
Un féminicide de plus
Cette affaire est un nouveau drame qui vient s'ajouter à la longue liste des féminicides au Cameroun.
En 2023, selon les données du Centre des recherches et d'analyses pour le développement durable (CERAD), 323 femmes ont été victimes de féminicide au Cameroun.
Un appel à la mobilisation
Ce nouveau féminicide doit servir de déclic pour que les autorités camerounaises prennent des mesures plus strictes pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Il est important que les femmes victimes de violences conjugales aient accès à une protection et à une aide adéquate.
Il est également important de sensibiliser les hommes sur la nécessité de respecter les femmes et de lutter contre les violences sexistes.
Les violences faites aux femmes au Cameroun
Le Cameroun est l'un des pays d'Afrique centrale où les violences faites aux femmes sont les plus répandues.
Une femme sur trois est victime de violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie.
Les violences conjugales sont la forme de violence la plus fréquente.
Les femmes victimes de violences ont souvent peur de parler et de porter plainte par crainte de représailles.
Cette affaire est un rappel de l'urgence de la lutte contre les violences faites aux femmes. Il est important que tous les Camerounais se mobilisent pour que les femmes puissent vivre dans un pays où elles sont respectées et en sécurité.