Sur la scène de la 16e édition du FEMUA, le festival des musiques urbaines d'Anoumabo, une brochette de vedettes. Parmi elles, Gims, Gadji Celi, et Yémi Alade, venue du Nigeria que RFI a rencontrée.
Star sur scène mais zen à la ville. Tranquille, Yémi Alade est à Abidjan, en Côte d'Ivoire, comme à la maison. Elle se souvient que son amour pour la musique est né avec les disques de son père.
« Quand j'étais enfant, mon père écoutait beaucoup : Abba, Fela...donc beaucoup de choses différentes. Et quand vous écoutez ma musique vous pouvez aussi entendre du highlife, de la musique bien plus ancienne que de moi...tout cela m'a beaucoup influencé et a de fait de moi, la musicienne que je suis aujourd'hui ».
Yémi Alade c'est une voix suave, presque sucrée.
« Je pense que la musique, que ce soit du dance hall, de la Jujumusic ou de l'afrobeat, quand ça te prend, tu aimes pour toujours... et tous ces vieux disques résonnent en moi, car ils sont si purs, ils m'emmènent ailleurs ! »
La musique comme un médicament. La chanteuse espère apporter sagesse et douceur à ceux qui l'écoute.
« La musique, c'est une thérapie pour moi. Quand je passe une mauvaise journée, j'écoute de la musique, ça libère mon esprit. Et je suis bénie si ma musique peut aussi apporter cela aux gens. J'enregistre des chansons pour faire la fête, pour parler d'injustice, pour parler d'amour... et j'espère que toutes ces chansons aident les gens à se sentir mieux. »
Bête de scène, à Abidjan comme partout où elle chante, Yémi Alade transmet ce bonheur si rare à trouver en ces temps tourmentés.