Le président congolais Félix Tshisekedi s'est adressé vendredi 17 mai au soir aux députés de sa famille politique lors d'une première rencontre. Étaient présents non seulement les élus de l'UDPS, son parti, mais aussi ceux des alliés. Cette réunion avait pour objectif d'appeler à une discipline rigoureuse au sein de la majorité et de donner des orientations claires concernant l'élection des membres du bureau de l'Assemblée nationale.
D'un ton ferme, Félix Tshisekedi s'est adressé aux députés de la majorité lors d'une séance à huis clos à la cité de l'Union africaine, où se trouvent ses bureaux et sa résidence officielle. Selon nos sources, 406 élus étaient présents, dont 46 chefs de regroupements politiques.
Pour cette première réunion, le chef de l'État a appelé à l'unité et a déploré que, lors de la législature précédente, certains députés exigeaient de l'argent avant de voter pour ou contre une loi. Le président l'a assuré : il n'hésitera pas à dissoudre l'Assemblée nationale si ces pratiques se poursuivent.
L'autre point majeur de cette rencontre concernait la gestion des ambitions pour occuper les postes du bureau de l'Assemblée nationale. À l'exception du poste de président de la chambre basse, acquis par Vital Kamerhe, vainqueur d'une primaire, Félix Tshisekedi a insisté sur la nécessité de revoir la composition du ticket de l'Union sacrée. Il a souligné l'importance d'intégrer les femmes et de garantir la représentation de l'espace composé de l'ancienne province orientale.
Concernant le gouvernement, le président a simplement indiqué que sa composition sera annoncée très bientôt.