Des coups de feu ont retenti dans la capitale congolaise tôt ce dimanche matin du 19 Mai 2024, alors que des hommes armés en uniforme militaire se sont affrontés avec les gardes de Vital Kamerhe, ancien vice-premier ministre de l'économie. L'information a été très tôt rapportée par Rfi et par la suite par d'autres confrères dont le Monde Afrique.
Selon eux, une fusillade dans la capitale de la République démocratique du Congo, tôt ce dimanche 19 mai, entre des hommes armés en uniforme militaire et les gardes d'un haut responsable politique a fait trois morts, selon le porte-parole de ce politicien et les médias locaux.
Les hommes armés ont attaqué la résidence à Kinshasa de Vital Kamerhe, ancien vice-premier ministre de l'économie, mais ont été repoussés par ses gardes, a affirmé Michel Moto Muhima, son porte-parole sur X. « Vital Kamerhe et sa famille sont sains et saufs. Leur sécurité a été renforcée », écrit-il.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo affirment, par la voix de leur porte-parole, que la fusillade était une « tentative de coup d'Etat » impliquant des « étrangers et des Congolais », qui a été déjouée et dont les auteurs ont été arrêtés.
« Une tentative de coup d'Etat a été étouffée dans l'œuf par les forces de défense et de sécurité », a déclaré pour sa part le général Sylvain Ekenge dans un court message à la télévision nationale. « Cette tentative a impliqué des étrangers et des Congolais » qui ont « tous été mis hors d'état de nuire, leur chef y compris », a-t-il ajouté, lui aussi.
Deux policiers et l'un des assaillants ont été tués au cours de la fusillade qui a débuté vers 4 h 30 du matin dans la maison située sur le boulevard Tshatshi, à 2 kilomètres du palais présidentiel, où se trouvent également certaines ambassades, selon M. Muhima.
L'ambassade des Etats-Unis de la République démocratique du Congo a émis une alerte de sécurité, appelant à la prudence après des « rapports de coups de feu ». Rappelons que le 23 avril 2024, Vital Kamerhe a été désigné candidat de l'"Union sacrée" à la présidence de l'Assemblée nationale, à l'issue de "primaires" organisées par cette plateforme de la majorité présidentielle.