Le poste administratif de Misumba, situé à 120 KM de la cité de Mweka (Kasaï), s'est vidé, depuis quelques jours, de sa population. Selon des sources locales, ces habitants ont fui des militaires qui arrêtent des gens arbitrairement, et y commettent des actes de vandalisme alors qu'ils étaient allés régler un conflit familial.
Selon André Ntshiedi, activiste de la société civile de Misumba, ayant fui à Mweke-centre, tout a commencé avec un conflit familial, après qu'un jeune homme a été tabassé par sa belle-famille.
La même source rapporte que des policiers appelés à la rescousse n'ont pas pu apaiser cette tension.
C'est alors que le commandant militaire basé à Batua, à une dizaine de KM de Misumba, y a déployer des militaires afin de remettre de l'ordre dans cette entité du Kasaï.
Arrivés sur place, ces hommes en uniforme se sont illustrés par des actes de vandalisme, a déploré André Ntshiedi :
« Des militaires ont pille presque tout le village. Des chèvres et autres bétails dans nos maisons. Ces militaires sont arrivés à Misumba pour torturer les gens qui ont fui dans la brousse ».
Contacté, l'administrateur du territoire de Mweka reconnait cette situation. Il affirme avoir convoqué le commandant ayant déployé ces militaires à Misumba pour avoir plus de précisions.
« Le commandant de la police qui pensait contenir l'enjeu mais la gestion de cette affaire n'a pas été du tout catholique. Voila pourquoi on a convoquee toux ceux qui étaient a la base de ces désordres », a indiqué Francois Minga.
Il a par ailleurs promis des sanctions à l'encontre de tous ceux qui sont à la base des troubles à Misumba.