Rabat — Le coup d'envoi de la semaine de promotion économique du Burundi au Maroc a été donné, lundi à Rabat, en vue de promouvoir le potentiel économique du Burundi au Royaume dans divers secteurs d'activité et de favoriser le développement des partenariats d'affaires gagnant-gagnant entre opérateurs marocains et burundais.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre des actions que le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger met en oeuvre pour accompagner la diplomatie économique du Royaume du Maroc à l'échelle continentale, à travers l'Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et ses partenaires tels que la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Casablanca Finance City (CFC) et l'Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), indique un communiqué de l'AMCI.
Au menu de la semaine de promotion économique du Burundi au Maroc figurent des rencontres à Rabat, Casablanca et Laayoune avec des établissements publics et des opérateurs économiques privés, la CGEM et des fédérations sectorielles, le Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM), Casablanca Finance City et son écosystème d'entreprises, et le Centre Régional d'Investissement (CRI) de Laayoune, souligne la même source.
Le lancement de cette initiative a été ponctuée par une réunion entre l'Ambassadeur directeur général de l'AMCI, Mohamed Methqal et une importante délégation économique du Burundi, en visite au Maroc du 20 au 24 mai.
Cette rencontre qui s'est tenue au siège de l'AMCI en présence de l'Ambassadeur de la République de Burundi à Rabat, vise à renforcer les relations bilatérales économiques entre les deux pays, précise la même source.
Présidée par Mme Nizigama Ntamagiro Else, Ambassadeur, Cheffe du bureau chargé des affaires diplomatique et de coopération à la Présidence de la République du Burundi, la délégation économique burundaise est composée du Président de la Chambre fédérale du commerce et de l'industrie du Burundi (CFCIB), Suguru Olivier et de plusieurs hauts responsables du secteur public et privé du Burundi.