Créée en 1964, l'Association congolaise d'amitié entre les peuples (Acap) célèbrera, le 19 juin prochain, à la mairie de Talangaï, sixième arrondissement de Brazzaville, son soixantenaire. Au nombre d'activités prévues, l'hommage à son président fondateur, à travers le livre intitulé « Vital Balla pour la paix, la solidarité et l'amitié des peuples ».
Messager de paix des Nations unies, l'Acap est une organisation dont la mission primordiale est de diffuser, à travers le monde, les principes et les règles de la diplomatie populaire. Le soixantenaire de son existence se veut être une occasion pour ses membres d'évaluer avec pertinence les programmes et les actions dans le temps, dans l'espace et mettre en exergue ses réalisations depuis sa création en 1964.
L'Acap oeuvre, en effet, en faveur de l'unité et de la solidarité nationales tout en sensibilisant le peuple congolais à la nécessité de sauvegarder la paix et de raffermir les liens d'amitié entre les autres peuples du monde. Son 60e anniversaire mettra en puissance le témoignage du livre « Vital Balla pour la paix, la solidarité et l'amitié des peuples ». Un ouvrage qui trace la visibilité des actions attrayantes d'une association qui prône la paix.
Le programme prévoit également des conférences-débats, expositions et témoignages des anciens boursiers de l'Acap avec les autres personnalités en collaboration avec les communautés étrangères résidant au Congo, ainsi que certains conseillers culturels d'ambassades. L'organisation non gouvernementale procédera aussi au lancement de la campagne d'adhésions.
Les activités de ce soixantenaire ont été lancées le 16 mai à travers une conférence-débat organisée sur le thème « Rôle des organes de traités des Nations unies dans la protection des droits de l'homme ». Devant un échantillon des membres de Brazzaville, le secrétaire chargé à l'organisation et la vie de l'Acap, Albert Bobeka, a défini un traité comme étant un accord conclu entre plusieurs sujets de droit international public en vue de produire les effets juridiques contraignants. Selon lui, traité, convention, pacte sont des termes similaires désignant un engagement juridique international et ayant des effets dans le droit national ou international.
« Le soixantenaire qui s'identifie toute l'année sera bénéfique aux membres de l'Acap d'acquérir les connaissances sur les formes diverses de la protection des droits de l'homme. Cet exercice met en exergue les membres de l'Acap de comprendre que les droits de l'homme gagnent en importance, tous les jours, grâce à leur connaissance par des instruments internationaux qui leur assurent une protection malgré certaines violations constatées. Ces instruments pertinents ont établi des normes relatives à la conduite des Etats et leur imposent certaines obligations à l'égard des individus », a-t-il expliqué.
Pour Albert Bobeka, à chaque traité relatif aux droits de l'homme correspond un comité qui assure son application et encadre son exécution par les Etats. « Les organes des traités contribuent aux actions de l'Organisation des Nations unies, afin de promouvoir et de protéger les droits de l'homme. De façon individuelle, les Etats manifestent leur volonté d'être liés par ces normes par voie de ratification ou d'adhésion. Ils inscrivent ces normes dans leurs constitutions et d'autres textes législatifs nationaux », a-t-il conclu.