Devenu incontrôlable, un camion de chantier s'est renversé par-dessus le pont de Katsaoka. Deux individus installés à l'arrière ont survécu.

Le week-end de la Pentecôte a été entamé par un grave accident de la circulation sur la Route Nationale numéro 1. Le bilan fait état de quatre morts et de deux blessés graves. Le drame s'est produit dans la soirée de vendredi aux alentours de 20 heures lorsqu'un camion de chantier a fait une embardée par-dessus le pont de Katsaoka à Imerintsiatosika.

De source auprès de la Gendarmerie nationale, un problème technique serait à l'origine de cet accident meurtrier. Devenu incontrôlable, le camion a arraché le garde-fou pour ensuite se précipiter dans la rivière Sisaony. Pendant que le poids lourd était lancé dans une course folle, deux de ses passagers, installés dans la remorque, ont été projetés lorsque le véhicule fou a foncé sur les rambardes.

Ayant atterri sur le pont-même, ils ont échappé à la mort contrairement à leurs compagnons d'infortune qui se sont retrouvés coincés dans la cabine du camion qui s'est renversé dans le cours d'eau. Dans un sauve-qui-peut, les deux rescapés ont été évacués d'urgence à l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona à Antananarivo. Aux dernières nouvelles, les deux survivants sont hors de danger.

Barrage

En revanche, les secouristes ont eu fort à faire pour retrouver les quatre victimes, piégées dans le camion qui s'est écrasé dans le lit du cours d'eau avec les quatre roues en l'air. Des éléments de la gendarmerie conduits par le commandant de la compagnie territoriale d'Arivonimamo se sont précipités sur les lieux en un éclair avec une équipe d'intervention de la compagnie en charge de l'Eau et de l'Électricité (Jirama). Il a fallu ouvrir le barrage de rétention hydraulique pour faire descendre au plus vite le niveau de l'eau retenue en amont afin de faciliter le sauvetage et la désincarcération des victimes.

Les informations recueillies auprès de la Gendarmerie nationale indiquent que le camion impliqué dans cet accident appartient à une entreprise privée. Les six personnes qui l'avaient emprunté y travaillaient en tant qu'employés. Les dépouilles des victimes sont déjà auprès de leurs familles pour les funérailles.