L'ambiance a été festive ce dimanche 20 mai à la Place Baya Ndar. Le percussionniste sénégalais Khadim Niang et le batteur français Raphaël Pannier ont offert des compositions musicales originales aux couleurs du Sénégal et de l'Europe. C'est-à-dire une fusion mêlant le «mbalax» et le jazz. «J'ai toujours rêvé de ce projet parce que j'accompagne depuis longtemps des chanteurs. Je me se suis dit que nos sabars ne peuvent seulement se limiter à cela.
On peut en créer d'autres sonorités pour qu'on puisse les fusionner avec le jazz et que cela puisse donner d'autres thèmes. Cet album avec Raphaël Pannier doit être fait en version studio et version live», a dit Khadim Niang, après sa performance. Pour sa part, le jeune artiste français né en 1990 et dont le premier album «Faune» sorti en 2020 a été élu « révélation » par Jazz Magazine en 2020, a abondé dans le même sens. « On sort juste de scène.
C'était un moment incroyable, complètement magique. Pour moi, c'est un rêve d'enfant qui s'est réalisé. Il s'est passé ici des choses musicales exceptionnelles où il y a vraiment eu un dialogue Sabar et improvisation jazz et ça, c'était la grande beauté. On est tellement heureux. On a rendu hommage à des héros, à de grands saxophonistes américains John Coltrane, Ornette Coleman », a souligné Raphaël Pannier.