Congo-Brazzaville: Coopération énergétique - Le pays et l'Algérie signent un nouveau partenariat stratégique

Le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, séjourne à Brazzaville pour tenter de renforcer le partenariat avec le Congo dans le domaine des hydrocarbures, de l'Energie Un mémorandum d'entente a été signé à ce propos, le 21 mai, entre lui et le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, en présence du ministre de la Coopération internationale, Denis Christel Sassou Nguesso.

Le mémorandum d'entente, qui constitue la nouvelle feuille de route de la coopération, vise à promouvoir les relations bilatérales entre le Congo et l'Algérie « dans le domaine des hydrocarbures sur une base d'égalité et d'intérêt mutuel », s'appuyant sur les priorités et stratégies respectives. L'accord prévoit également un partage d'expérience entre la compagnie publique d'Algérie, Sonatrach, et la Société nationale des pétroles du Congo dans le domaine de l'aval pétrolier.

À travers ce nouveau mémorandum d'entente, les deux pays espèrent consolider leur coopération énergétique, en établissant un partenariat stratégique dans le domaine pétrolier et gazier. « Il faut élever le niveau de la coopération pour qu'elle soit gagnante-gagnante. L'Algérie est prête à travailler avec la partie congolaise, notamment en matière de formation et de transfert de compétences. Le président algérien souhaite une réussite dans ce processus de coopération », a indiqué Mohamed Arkab.

Les bases de cette coopération, rappelons-le, ont été posées en mai 2022 à Alger, lors de la visite du ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua. Mieux, les deux pays soutiennent le projet de création d'une Banque africaine de l'énergie, une innovation sur le continent. Au cours des différents échanges au niveau ministériel, Mohamed Arkab et Bruno Jean Richard Itoua ont réitéré leur volonté de favoriser le partage d'expériences depuis la signature du procès-verbal des discussions à Alger, le 24 mai 2022.

En matière de réformes, les deux pays militent pour la mise en place et l'organisation des agences de régulation et de promotion des activités du secteur des hydrocarbures. Ils sont favorables à l'élaboration de contrats type d'exploration et d'exploitation pétrolière. « Cet accord est la volonté des deux chefs d'Etat ; c'est ce qui a permis la mobilisation des cadres algériens et congolais. Cet accord est un pas important qui va permettre notamment au Congo d'amplifier la production nationale du pétrole et du gaz. Tout est prêt pour que les chantiers avancent dans la bonne direction », a assuré Bruno Jean Richard Itoua.

Son collègue en charge de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, a plaidé en faveur de l'élargissement de la coopération et de la concrétisation des engagements. Dans ce sens, les parties vont œuvrer ensemble pour le développement de la filière gaz, à savoir le Gaz naturel liquéfié, des échanges dans le domaine de l'aval pétrolier, l'exploration d'opportunités d'intervention de la Sonatrach dans l'amont pétrolier au Congo.

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