« La prolifération des armes légères et de petit calibre constitue une question cruciale pour la paix et la sécurité », a indiqué mardi 21 mai le Directeur des opérations de la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre (CNSC/ALPC), John-César Bofaka.
Il l'a dit à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, à la clôture d'un atelier de trois jours ayant réuni les cadres des forces et services de sécurité œuvrant aux frontières.
John-césar Bofaka a indiqué qu'en 2010, plus de 300 000 armes étaient détenues entre les mains de civils dans la partie Est de la RDC :
« Ces 300 000 armes-la, c'est juste dans la partie Est de la RDC à savoir : le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, l'Ituri, le maniera et le Tanganyika ».
Il a fait savoir que les violences armées ne facilitent pas la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre.
De son côté, la société civile du Nord-Kivu a alerté contre la prolifération des armes dans cette partie du pays :
« Partout il y a prolifération des armes. C'est comme si les armes sont vendues comme de petits pains entre les mains des personnes non autorisées ».
Cet atelier a été initie par la CNSC/ALPC, le PDDRCS et la Commission permanente aux frontières ainsi que la société civile.
Son organisation a été motivée entre autres par le manque de synergie entre les forces et services de sécurité œuvrant aux frontières.
Il a bénéficié de l'appui technique et financier de la Division en charge de la réforme du secteur de la sécurité « RSS » de la MONUSCO, en collaboration avec UNMAS et le PNUD.