La Direction de la coordination des établissements et services à caractère social de protection de la petite enfance et des complexes socio-éducatifs (Dcesppe-Cse) s'est engagée depuis 2022 à mettre en exergue la protection de l'enfant, à travers l'initiative de la réalisation d'une "Semaine nationale de la petite enfance (Senape)".
Cette semaine, débutée le lundi 13 mai, a pris fin le 17 mai, au Plateau. L'édition 2024 qui a eu pour thème "Parentalité positive : levier pour le développement harmonieux de la petite enfance", a été une occasion pour les partenaires techniques et financiers de réaffirmer leur engagement à accompagner le gouvernement sur ce chantier.
Se félicitant de cet engagement, Félicité Koutouan, la directrice de la Dcesppe-Cse, a rappelé que bien de défis subsistent. « Aujourd'hui, il nous faut regarder la question de la garde des enfants. L'ambition du ministère de la Femme est de faire en sorte qu'il y ait des espaces de garde d'enfants avec autant de commodités dans tous les hameaux de notre pays », a-t-elle indiqué.
C'est pourquoi, elle a lancé un appel à tous. Il s'agit de tout mettre en oeuvre pour que la petite enfance qui demeure l'avenir sûr, puisse bénéficier des investissements réalisés.
Quant au Dr Zah Bi Djo Frédéric, psychologue et thérapeute, il a précisé que la "parentalité positive" se décline en cinq piliers. À savoir, le domaine intellectuel et émotionnel de l'enfant, ainsi que le domaine social, spirituel et celui de l'adversité.
Pour rappel, la Senape se propose d'être une campagne de communication, en vue d'un changement social sur la petite enfance et une tribune de plaidoyers et d'engagement en faveur de son développement harmonieux.
Mieux, ce rendez-vous vise à promouvoir les activités des structures socio-éducatives de base, afin de mobiliser les acteurs du développement de la petite enfance autour de la vision du gouvernement.