Algérie: Contrôle des médicaments - 1155 dossiers traités par l'ANPP depuis 2021

ALGER — Le Comité d'experts cliniciens (CEC) créé auprès de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) a examiné et donné ses avis pour 1.155 dossiers relatifs à des produits pharmaceutiques pour être mis sur le marché, et ce depuis 2021, a indiqué mardi à Alger le directeur général de cette agence, Cherif Delih.

"Pour le bilan du Comité d'experts cliniciens depuis sa création en 2021, il y a eu plus de 1.155 produits qui ont été expertisés, pour lesquels les membres ont donné des réponses. Concernant les dispositifs médicaux, il y a eu 547 dossiers soumis, dont 42 ont été traités", a précisé M. Delih lors de la cérémonie d'installation de la nouvelle composante de cette instance.

L'installation des nouveaux membres du Comité et de sa présidente, Mme Nadia Oumina, pour un mandat de trois ans, s'est déroulée en présence du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.

Chargée notamment de la veille sur l'intérêt thérapeutique, l'efficacité, l'innocuité de tout produit pharmaceutique et la performance de tout dispositif médical, cette instance s'est dotée d'une plateforme numérique pour permettre le traitement des demandes d'enregistrement et d'homologation des produits pharmaceutique et des dispositifs médicaux, a souligné M. Delih.

Rappelant les missions de l'ANPP axées essentiellement sur l'enregistrement et le contrôle des produits pharmaceutiques et l'homologation des dispositifs médicaux, et éventuellement leur retrait et suspension, le directeur général a mis en avant l'importance du rôle du Comité qui contribue à promouvoir la production nationale en intervenant dans le choix du produit pharmaceutique à mettre sur le marché.

Pour sa part, le directeur général de la production pharmaceutique au ministère, Bachir Allouache, qui a présenté le nouvel organigramme du département ministériel, a mis l'accent sur "le progrès considérable qu'enregistre la production pharmaceutique en Algérie, notamment pour les produits à forte valeur ajoutée".

Cette évolution, a-t-il affirmé, a permis de réaliser une progression du taux de couverture du besoin national en produits pharmaceutiques locaux à 72% avec l'objectif d'atteindre les 80 % à l'horizon 2025, dans le sillage de la dynamique imprimée sur l'activité de l'insuline et les médicaments d'oncologie.

Il a relevé, dans ce contexte, que l'Algérie disposait du "plus important tissu industriel dans le secteur pharmaceutique en Afrique et dans le monde arabe, avec 207 établissements sur les 700 laboratoires que compte le continent africain".

M. Allouache a également insisté sur l'impact attendu de la nouvelle réorganisation du ministère et qui devra permettre un meilleur suivi de la disponibilité du médicament sur le marché, notamment via la numérisation, tout en veillant sur l'aspect régulation dans une démarche globale visant à promouvoir l'industrie pharmaceutique nationale.

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