Madagascar: Romuald Félix Rakotondrabe - « La victoire constitue une obligation »

interview

Tournant de la qualification. Les matchs contre les Comores, le 7 juin, puis contre le Mali, le 11 juin, au FNB Stadium à Johannesbourg sont cruciaux. Les heures de matchs sont en attente de confirmation. Madagascar occupe après les deux premières journées la troisième place, derrière ces deux nations.

Avec son nouveau sélectionneur Stefano Cusin, les Comores ont comme défi de casser la série de victoires malgaches, Madagascar qui est supérieur sur le papier.

Romuald Rakotondrabe : Les grands coaches montrent toujours ce genre d'humilité, que Madagascar est supérieur au classement Fifa, que les Comores n'ont jamais gagné contre Madagascar. Ils respectent l'équipe malgache et, en même temps, ils sont prêts à relever le défi et renverser la situation... De mon côté, je reste humble, moi aussi. En parlant de statistiques sur le papier, je dis bien que les Comores sont les favoris du groupe après un parcours sans faute.

Ils occupent la première place devant le Mali, après les deux premières journées. Si les Comores veulent réaliser l'exploit de gagner contre Madagascar, nous devrions avoir, de notre côté, un mental d'acier et déployer des efforts pour remporter la victoire. D'ailleurs, nous n'avons plus d'autre choix que la victoire dans ces deux matchs cruciaux contre les Comores et le Mali, si nous rêvons vraiment d'aller plus loin dans cette qualification à la Coupe du Monde.

Vous avez dix jours de rassemblement, sur quel travail allez-vous focaliser votre préparation ?

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Les joueurs seront au grand complet, le 29 mai, en Afrique du Sud. Ils sont tous en fin de saison. La fatigue pèse pour certains et d'autres n'ont pas joué ces dernières semaines. Nous allons observer et évaluer d'abord la condition physique de chacun. Nous procéderons par la suite au travail technico-tactique, sur la stratégie et le projet de jeu. Ces dix jours sont largement suffisants comparés aux trois jours habituels de la fenêtre Fifa.

Bolida a quitté le staff, comment avez-vous procédé aux négociations avec les expatriés ?

De toute façon, la détection et la sélection ont été et sont toujours de mon initiative. J'ai toujours eu l'occasion de discuter directement avec ces joueurs. Je les ai bien observés. Pour ne dire que le cas de Julien Pontgérad. J'ai même failli l'appeler lors du tournoi amical, mais le temps d'intégration dans le groupe a été trop court pour lui alors qu'il m'a convaincu. Et il a sa place dans notre projet de jeu. Je l'ai suivi de près, pendant cinq jours d'entraînement et trois matchs. Il aura cette fois dix jours pour s'adapter avec le groupe sur et en dehors du terrain.

Vous avez appelé vingt-cinq joueurs dont quatre locaux dans chaque compartiment. Pourquoi ce choix ?

Je n'ai même pas remarqué que les locaux sont répartis dans chaque compartiment. Je ne raisonne et ne les considère jamais en tant qu'expatriés ou locaux. Ce qui compte et est important, c'est leur performance et leur forme du moment. Je n'ai aucune obligation d'aligner un tel expatrié ou local. Les locaux vont encore jouer un ou deux matchs. Nous continuerons à les observer et espérons qu'ils ne soient pas blessés avant le départ.

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