Le ministère de la Santé et de la Population a lancé, le 22 mai à Brazzaville, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), l'évaluation de la chaîne nationale d'approvisionnement des produits de santé.
L'atelier de lancement de l'évaluation est une occasion pour les participants de revoir la situation actuelle de la chaîne d'approvisionnement en République du Congo et de donner le meilleur d'eux-mêmes afin de trouver des approches de solutions à toutes les difficultés inhérentes. C'est également une opportunité de faire la cartographie des parties prenantes de la chaîne d'approvisionnement et d'adopter la liste des traceurs, tout en examinant les modalités d'entrée et de sortie des produits pharmaceutiques, conformément aux normes internationales.
Le coordonnateur de l'unité de gestion de programmes du Fonds mondial au niveau du Pnud au Congo, le Dr Hugues Asken Traoré, a remercié le ministère de la Santé et de la Population d'avoir associé cette agence onusienne dans l'organisation de cette activité. « C'est un plaisir pour le Pnud d'accompagner ce processus d'évaluation de la chaîne d'approvisionnement qui est très important. Pour nous, il est important que dans l'évaluation de cette chaîne d'approvisionnement, le médicament arrive au dernier kilomètre. C'est l'objectif de tous pour que les principaux bénéficiaires qui sont notre population puissent être en bonne santé », a rappelé le conseiller technique principal santé du Pnud.
La directrice de la pharmacie et du médicament au ministère de la Santé et de la Population, Rosa Ollessongo, a rappelé que cette activité s'inscrit dans le cadre de l'amélioration de la gestion du médicament au niveau national. « L'un des objectifs principaux de la politique pharmaceutique nationale et aussi de la politique pharmaceutique commune des pays de la Cémac, adoptée en 2013, est d'assurer un approvisionnement régulier et une utilisation rationnelle du médicament et des dispositifs médicaux. Au cours de cette activité, l'opportunité nous est donnée aujourd'hui de prendre le temps de revoir la situation actuelle de la chaîne d'approvisionnement de notre pays et d'y apporter le meilleur de nous pour atteindre les objectifs », a-t-elle expliqué.
Se félicitant de l'appui technique et financier du Pnud dans l'organisation de cet atelier, elle a indiqué qu'il était normal dans toutes les structures de revoir les différents piliers pour aller dans le sens de l'amélioration. Les difficultés sont là mais la revue doit être faite de façon continue. Selon elle, avec l'évolution de la technologie, notamment à l'ère de l'intelligence artificielle, il est toujours important d'apporter des éléments positifs supplémentaires dans le cadre de l'amélioration du travail.