Afrique: Programme éducation pour tous - Dix-neuf pays de l'Afrique Dakar partagent leurs expériences

Un atelier sur la phase d'extension du programme "Éducation à voix haute" s'est ouvert hier, mardi 21 mai, à Dakar sur initiative de la Cosydep et l'Unité Régionale de Gestion (RMU WCA). Présidé par le ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, le programme soutenu par le Partenariat Mondial pour l'éducation va permettre aux acteurs durant trois jours de partager leurs expériences et de bonnes pratiques autour des politiques éducatives en Afrique de l'Ouest et du centre basé sur les nouvelles thématiques en rapport avec les crises sécuritaires en ce qui concerne l'éducation des filles.

Initialement prévu au Ghana, l'atelier régional portant mise en oeuvre du programme "Education à voix haute" en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale a été finalement ouvert hier, mardi 21 mai, à Dakar. Ainsi, seize organisations venant de dix-neuf pays de la sous-région couverts par le programme, ont pris part à cette rencontre qui a pour objectif de discuter des thématiques qui ont été approuvées pour les trois prochaines années de mise en oeuvre puisque les programmes s'arrêteront au 31 décembre 2026.

En ce sens, dira Stéphanie Nékinda Ndongo, directrice régionale des programmes pour le programme "Education à voix haute", « il était important pour nous de nous retrouver, d'échanger sur les nouvelles thématiques mais aussi de voir si ces thématiques restent d'actualité dans le contexte constant, changeant avec toutes les mutations que nous avons notamment en ce qui concerne les crises sécuritaires, en ce qui concerne l'éducation des filles, en ce qui concerne l'éducation face aux changements climatiques ».

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De son côté, Hélène Rama Niang Diané a estimé que « les apprentissages et les enseignements qui seront développés durant ces trois jours vont servir en termes de renforcement des synergies mais également de rapprochement des peuples dans ces différents pays mais également de renforcement et de consolidation de l'éducation pour tous, notamment l'inclusion de l'éducation à tous les niveaux et le renforcement de notre programme « éducation à voix haute« .

A son avis, « pour qu'un programme puisse avoir une plus-value dans plusieurs pays, il faut harmoniser, il faut regarder ce qui va ensemble. Qu'est ce qui va être une plus-value pour un pays ou pour un autre ? Et qu'est-ce qui peut se corriger ici et là. »

Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique, venu représenter le ministre de l'éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a souligné l'importance de cette rencontre dont l'initiative est venue à son heure. Selon lui, « Elle colle parfaitement avec la vision du chef de l'Etat qui, dans son programme, accorde une place importante au renforcement du capital humain. »

Le représentant du ministre de l'Education nationale a déclaré que « quel que soit ce que vous voudrez amorcer en termes de développement, si vous n'avez pas de ressources humaines de qualité, vous n'allez pas le réussir et nous savons la place qu'occupe l'éducation dans la formation du capital humain et c'est cela qui explique toute l'importance accordée à l'éducation et à la formation aux travaux que dirige la COSYDEP. »

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