Luanda — La Loi antidopage dans le sport, approuvée en mars 2024, est à nouveau discutée aujourd'hui (23), en général, par la Plénière de l'Assemblée Nationale, car il y a eu un certain décalage entre ce qui est prévu dans la législation et ce qui est exigé dans les réglementations internationales.
La discussion sur le diplôme a été demandée dans un processus urgent, par le Chef de l'État, afin de procéder à un léger ajustement aux désalignements qui pourraient conduire à des sanctions internationales, y compris l'exclusion d'athlètes nationaux des compétitions internationales et la perte d'opportunités d'organiser des événements sportifs à caractère international.
L'amendement à la loi vise à aligner la législation nationale sur les normes internationales applicables en cette matière, notamment avec le Code mondial antidopage et les normes de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
La proposition vise également à s'adapter à la réalité sociale, culturelle et sportive nationale, ainsi qu'à l'harmoniser avec la Convention internationale contre le dopage dans le sport et le Code mondial antidopage.
Avec l'approbation du diplôme, l'Exécutif angolais veut continuer à promouvoir l'éducation culturelle et morale des citoyens, en protégeant la santé des athlètes, du personnel d'appui et d'autres agents sportifs, à travers la lutte contre l'utilisation de substances et méthodes interdites ou la violation des règles antidopage dans le sport.
Le projet de loi vise également à contribuer à l'éducation et à la formation des athlètes et autres agents sportifs, en matière de lutte contre le dopage dans le sport.
Le document contient, entre autres, l'interdiction du dopage, les responsabilités du praticien, la liste des substances et méthodes interdites, le contrôle des accès pendant et en dehors des compétitions sportives et le traitement médical de l'athlète.
L'Angola n'a respecté pas les délais
Le Comité olympique angolais (COA) a été suspendu par l'Agence mondiale antidopage (AMA), pour ne pas avoir respecté les délais d'adaptation de la loi sportive aux statuts de cette organisation internationale.
Avec cette suspension, le drapeau angolais ne pourra pas être hissé dans les compétitions internationales, le COA ne pourra pas accueillir ou organiser des événements et ses représentants ne seront pas éligibles aux postes au sein de l'AMA.
Cette décision restera en vigueur jusqu'à ce que la loi angolaise sur le sport soit conforme aux statuts de l'organisation mondiale antidopage, qui devra alors réintégrer le COA, qui fonctionne comme l'organisation nationale antidopage en Angola.
Tout se passe à quelques mois des Jeux Olympiques de Paris 2024, pour lesquels l'Angola s'est déjà qualifié en handball féminin, en aviron et en canoë.
Dans le document, l'organisme mondial explique que le 22 septembre 2023, elle a publié un communiqué faisant état des non-conformités de la part de l'Angola, donnant quatre mois supplémentaires pour les modifier, mais ces corrections n'ont pas été faites.