Les candidats aux élections législatives du 29 mai ne disposent plus que de cinq jours pour convaincre les électeurs. La campagne prendra fin officiellement le 27 mai avant une journée de silence électoral.
Après 15 jours de vacarme politique, trois faits marquants méritent d'être soulevés. D'un côté, la campagne est marquée par l'absence de réel débat de fond entre les candidats. Les futurs députés ont surtout brillé à travers les activités sociales qui ne relèvent pas des fonctions de parlementaires. De l'autre côté, comme ce qui a été le cas durant les dernières élections, l'argent coule à flot.
Distributions de vivres, de cuvettes orange ou encore de gadgets à l'effigie des candidats. Certains d'entre eux ont montré qu'ils disposent d'un véritable trésor de guerre pour se frayer un chemin à Tsimbazaza. Le troisième fait marquant est l'omniprésence d'une certaine tension durant cette période de campagne. Des faits qui risquent d'avoir des répercussions sur l'issue du scrutin alors que tous les états-majors politiques espèrent une forte mobilisation des électeurs le 29 mai.