Les travaux de la 41e session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache de l'enseignement supérieur (Cames) ont été ouverts, le 23 mai, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Au menu des travaux, la validation du programme de développement de l'institution pour la période 2024-2028, entre autres.
Après les travaux des experts qui ont débuté le 20 mai, les ministres en charge de l'enseignement supérieur des Etats membres du Cames sont entrés en conclave le 23 pour y sortir le 24 mai. Ils sont venus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Centrafrique, des deux Congo, de la Côte d'Ivoire, du Gabon, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad, du Togo, de Madagascar et du Maroc, pays invité. Une présence massive qui obéit à la nécessité de développer la solidarité intellectuelle, la coopération scientifique et l'intégration académique.
« Le gouvernement du Congo ne ménagera aucun effort pour apporter sa pierre à l'édification de l'intégration dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a indiqué le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, ouvrant les travaux de la 41e session ordinaire du Conseil des ministres de l'enseignement supérieur du Cames.
Au nombre des dossiers à examiner au cours de cette session figure le projet de développement de l'institution pour la période 2024-2028 à valider. « Nous avons pu bâtir un projet de développement stratégique ambitieux qui répond aux aspirations des différentes parties prenantes de notre institution commune », a fait savoir le Pr Souleymane Konate, secrétaire général du Cames. Selon lui, le Cames doit s'ajuster aux enjeux et défis actuels des systèmes d'enseignement supérieur et de recherche afin de répondre à l'ambition légitime des Etats membres de devenir de nouveaux pôles de croissance mondiale.
Pour sa part, le président en exercice du Conseil des ministres du Cames, le Pr Mamoudou Djibo, a souligné que le projet stratégique de développement que ce Conseil devrait valider permettra au Cames de concrétiser son ambition de devenir d'ici à 2033 l'institution de référence internationale en matière d'évaluation scientifique et d'intégration académique des Etats membres. Ce projet stratégique est structuré autour de sept axes, entre autres, la consolidation des acquis et l'amélioration de la gouvernance du Cames ; la promotion et le renforcement de la crédibilité du label Cames ; l'amélioration de la participation des Etats membres au programme statutaire. « Nos pays pourraient émerger grâce à la recherche et à l'innovation technologique », a-t-il souligné.
Les travaux de la 41e session ordinaire du Conseil des ministres de l'enseignement supérieur du Cames vont prendre fin le 24 mai. Des recommandations sont attendues et sans nul doute un changement à la tête du dudit Conseil des ministres.
