Des décisions importantes ont été prises lors de la 28e réunion annuelle de la Commission des thons de l'océan Indien (CTOI), qui s'est tenue dernièrement à Bangkok en Thaïlande.
Madagascar y a participé activement. Il s'agit notamment des mesures de conservation et de gestion de ces ressources halieutiques, sur la base d'une proposition de l'Union européenne. On peut citer, entre autres, la réduction du nombre de Dispositifs de concentration des poissons (DCP) dérivants par navire, allant de 300 à 250 d'ici 2026.
C'est la limite la plus basse jamais adoptée dans une organisation régionale de gestion des pêches, a-t-on appris. L'élimination progressive des composants non biodégradables dans ces DCP dérivants vers les dispositifs entièrement biodégradables en 2030 est également visée. En outre, les parties prenantes se penchent également sur la réduction du nombre de navires d'appui pouvant être utilisés par les bateaux de pêche, dits senneurs, et ce, en raison de la diminution des stocks de thons appelés « albacore ».
Par ailleurs, des procédures de gestion de l'autre espèce de thon « Listao » et de l'espadon seront prochainement appliquées. Malgré les progrès satisfaisants accomplis, l'Union européenne regrette que sa proposition de fermeture de la pêche d'un mois dans l'Océan indien n'ait pas été adoptée. « Cela aurait contribué à la reconstitution des stocks d'albacore et de thons obèses, qui sont actuellement surexploités », a-t-on appris.