Le Directeur général du Conseil du café-cacao, Koné Birahima Yves était face à des acteurs de la commercialisation du café cacao à Abidjan. Lors d'une rencontre d'échanges qu'il a initiée avec des acheteurs, des responsables de coopératives, des exportateurs et des industriels de la filière, ce jeudi 23 mai 2024 au 23e étage de l'immeuble de la Caisstab, Abidjan Plateau, il les invité au respect des règles établies par l'Etat.
L'objectif, a-t-il assuré, étant de protéger d'abord les intérêts des producteurs et ensuite ceux des autres acteurs de la filière.
Le patron du régulateur ivoirien de la filière café-cacao a mis en garde les opérateurs de la filière contre les pratiques non réglementaires auxquelles s'adonnent certains d'entre eux dans la commercialisation, et qui la perturbent.
« Sans règle, la filière ne peut pas continuer à fonctionner », a réitéré le directeur général du Conseil de stabilisation, de régulation et de développement de la filière café-cacao à ses interlocuteurs. Les échanges ont porté sur le non-respect de la durée des contrats et des stocks, la dissimulation des stocks, la fraude sur les certificats et labels, la fuite des produits vers les pays frontaliers.
« Ce sont des pratiques que nous devons combattre ensemble », a dit Koné Brahima aux opérateurs de la filière, notant qu'ils y gagneraient tous. Pour lui, si les règles ne sont pas respectées, « ce sera catastrophique pour les planteurs » mais également pour les autres acteurs de la filière. Également, les échanges qui ont suivi ont permis à des opérateurs d'exposer leurs difficultés en vue d'y trouver des solutions.
Le directeur général, qui avait à ses côtés ses collaborateurs dont le directeur de la commercialisation intérieure, a promis de s'y pencher, tout en réaffirmant que le respect des règles établies est primordial. Dans l'ensemble, les acteurs présents ont, face aux renchérissements du coût d'exploitation des sociétés coopératives, émis des doléances notamment la révision à la hause du différentiel(80Fcfa). D'autres intervenants ont demandé au Conseil café cacao d'accélérer la production des cartes professionnelles des producteurs.