Sans surprise, Kamerhe a été élu au perchoir de l'Assemblée nationale à l'issue de l'élection du bureau définitif, avec à ses côtés Tshilumbayi, Christophe Mboso, Jacques Djoli ainsi que trois femmes.
Le bureau définitif de l'Assemblée nationale a été installé tard dans la nuit, du 22 au 23 mai, au Palais du peuple à Kinshasa, au terme de l'élection organisée à cet effet après le report initié par le président de la République, Félix Tshisekedi, à la suite d'une réunion de la majorité au pouvoir, le week-end dernier.
Le ticket de l'Union sacrée suscitait des contestations au sein de la majorité et le chef de l'Etat a été contraint à l'arbitrage. Candidat unique au terme des primaires remportées le 23 avril dernier au sein de la majorité devant Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso, Vital Kamerhe, sans suspense, a été élu président de l'Assemblée nationale avec 371 voix, sur les 407 votants, soit 91% des votants. ll retrouve ce perchoir qu'il avait occupé de 2006 à 2009.
Le poste de premier vice-président est occupé par le Pr Jean-Claude Tshilumbayi, élu avec 368 voix, alors que Christophe Mboso, speaker à la précédente législature, a été élu deuxième vice-président avec 379 voix. Vice-président honoraire de la Commission électorale nationale indépendante, Jacques Djoli siège désormais à la chambre basse du Parlement en qualité de rapporteur, élu avec 385 voix sur 405 votants.
Première femme dans cet hémicycle, Dominique Munongo est choisie rapporteuse adjointe avec 203 voix sur 404 votants. EIle a battu son concurrent, Constant Mutamba, de l'opposition républicaine, crédité de 185 voix. Pour sa part, Chimène Polipoli est élue questeure avec 375 voix sur 407 votants. La troisième femme au bureau, c'est Grâce Neema, élue questeure adjointe avec 369 voix sur 403 votants.
La fin de l'attente de l'installation du bureau définitif de l'Assemblée nationale laisse la place à la formation imminente du gouvernement (dont le programme devra être approuvé par la plénière de la chambre basse du Parlement) après la nomination, depuis le 1er avril, de la première femme cheffe du gouvernement en République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka.
