C'est l'un des constats criards faits depuis l'ouverture de la législature mardi dernier à Lomé. Il s'agit de l'absence du député de l'ANC (Alliance Nationale pour le Changement), Jean-Pierre Fabre et aussi de celui des FDR (Forces Démocratiques pour la République), Me Paul Dodji Apévon.
Intervenant chez nos confrères de Nana Fm, le président du bureau d'âge de cette assemblée nationale, et député de l'opposition, Aimé Gogué de l'ADDI (Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral) y est allé de son commentaire sur ces absences.
« L'important c'est de savoir que ceux qui décident de ne pas siéger et ceux qui siègent ont les mêmes objectifs », ainsi, a-t-il réagi. Et de poursuivre, « Il faut une symbiose entre l'opposition parlementaire et celle extraparlementaire et je pense que ça peut donner quelque chose ».
Nouvelle constitution
Prof Gogué a son avis. « Il faut que ceux qui doivent siéger soient en mesure de continuer à combattre cette constitution », a-t-il affirmé
Crise politique ou crise morale ?
Le Togo ne souffre pas de crise politique mais bien de crise morale. C'est l'avis du président de l'ADDI. « Je dis souvent que nous ne vivons pas une crise politique au Togo, nous vivons une crise morale », a déclaré l'opposant et visiblement Chef de file de l'opposition, au vu des résultats des dernières législatives. En tout cas, Gogué juge que « Là où va le Togo est très dangereux avec la crise morale dont je parle. Il faut que le peuple soutienne l'opposition pour obtenir le changement ».
Les députés absents sont donc espérés pour le débat contradictoire à l'Assemblée nationale.