BALI (Indonésie) - Le 10ème Forum mondial de l'eau qui se poursuit à Bali, en Indonésie, connait une participation active des membres du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), qui ont pris part aux différents débats et conférences, en défendant devant les jeunes du monde entier le droit à l'accès à l'eau.
La participation de membres du CSJ au forum, dans le cadre de la délégation algérienne, se veut un moyen de porter la voix de la jeunesse et transmettre la vision de l'Algérie sur les grandes questions liées notamment à l'eau et à l'environnement dans un monde marqué par les crises géopolitiques et le changement climatique.
"Le Conseil supérieur de la jeunesse a participé à plusieurs manifestations internationales, et le Forum mondial de l'eau revêt une importance particulière, car ça nous a permis d'aborder le sujet de la sécurité hydrique et les moyens de préserver cette ressource", a affirmé à la presse, Soumia Kamli, membre du CSJ.
La délégation du Conseil a souligné à travers les différents dialogues et rencontres interactives qu'elle a eus avec les jeunes et les représentants de tous les continents du monde au sein des différentes instances auxquelles ils appartiennent, que la jeunesse algérienne est avant tout consciente des différents défis auxquels font face de nombreux pays du monde, un indiqué de son côté un de ses membres à Bali.
Parmi ces défis, le manque des ressources en eau provoqué par le réchauffement climatique, et les moyens d'y faire face, selon la même source qui a affirmé avoir rappelé lors du forum, les projets initiés par l'Algérie, pour assurer un accès à l'eau à tous ses citoyens dans le cadre du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
La stratégie de l'Algérie dans la gestion de l'eau a été également abordée par les membres du CSJ lors d'une session de dialogue organisée par le Réseau mondial des jeunes pour les eaux souterraines de l'UNESCO, intitulée "Impact des changements climatiques sur la gestion des eaux souterraines".
Sur ce point, ils ont réaffirmé le principe de souveraineté dans la gestion des ressources en eau transfrontalières, tout en mettant en exergue l'accord tripartite signé entre l'Algérie, la Tunisie et la Libye, comme un exemple de "bonne planification et de gestion" de l'une des ressources en eaux souterraines les plus importantes d'Afrique et du monde, selon la délégation du conseil.
Au volet écologique, les jeunes algériens ont notamment soulevé le cas de la région de la Saoura, dans le sud-ouest de l'Algérie, laquelle est victime de la sècheresse provoquée par les projets entrepris à la frontière par un pays voisin.
Par ailleurs, ils n'ont pas omis d'évoquer le sort du peuple palestinien, lequel est non seulement la cible d'agressions quotidiennes de la part de l'occupation sioniste, mais subit une crise humanitaire sans précédent, avec une pénurie d'eau sévère.