Ile Maurice: Navin Ramgoolam - «Notre souci est que les boîtes ne doivent pas bouger»

Les leaders et quelques membres de l'alliance PTr-MMMND ont rencontré le commissaire électoral, Irfan Rahman et son personnel hier. A la sortie, Navin Ramgoolam, le leader de l'alliance, a expliqué que leurs priorités restent que les bulletins de votes ne bougent pas des centres, que l'anonymat des votants soit respecté et que les résultats soient connus au plus vite. De plus, a fait ressortir Navin Ramgoolam, plusieurs propositions ont été faites dans les deux sens. «Il reviendra vers nous. Lerla nou va gete...» a-t-il soutenu.

Par ailleurs, Narendranath Gopee, porte-parole de la Federation of Civil Service Other Unions, s'inquiète, lui, du personnel qui sera mobilisé dans l'éventualité que le décompte des voix soit fait le même jour. Il avait posé la question quant au nombre d'heures de travail lors de l'élection, la semaine dernière. Et mardi dernier, le commissaire électoral a fait savoir aux représentants de Rezistans ek Alternativ qu'il n'y aura pas de shift system si le décompte des voix a lieu le même jour.

«S'il n'y a pas de shift, cela risque de surcharger les fonctionnaires. Ils vont devoir commencer à travailler à 6 heures du matin, attendre la fermeture des bureaux à 18 heures et enchaîner avec le décompte, qui pourrait durer jusqu'aux petites heures», estime Narendranath Gopee. Cette situation favoriserait des erreurs, car la concentration, après toutes ces heures, ne sera plus la même. «L'idéal serait une rotation. Il y a 80 000 fonctionnaires à Maurice !» rappelle-t-il. Si aucune solution n'est trouvée, il préconise de faire le décompte le lendemain, mais sans transférer les urnes pour éviter les polémiques des dernières élections. «Les agents des partis peuvent rester sur place, dans les salles, sous surveillance policière», ajoute-t-il, «en attendant le décompte le lendemain.»

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Il est cependant opposé à ce que la commission électorale fasse appel aux employés des corps parapublics. «Nous avons entendu dire qu'il se pourrait que la commission électorale fasse appel à ces employés. Nous sommes contre car leur recrutement se fait par un board, et récemment, il y a eu des allégations par rapport à ces exercices. Or, les élections doivent être totalement transparentes», rappelle-t-il, ajoutant que le travail de l'Etat est un droit acquis pour les fonctionnaires.

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