Podor — Les cultures de riz, arrivées au stade d'épiaison, à Boki Sarankobé, dans l'île à Morphil, sont attaquées par des oiseaux granivores, du lever au coucher du soleil, a constaté l'APS.
Les producteurs de Boki Sarankobé ont mis en valeur, dans l'un de leurs périmètres irrigués villageois (PIV), quarante huit hectares de riz pour cette campagne de contre-saison sèche.
"Les cultures sont actuellement au stade d'épiaison", selon Ibrahima Gaye, le président du groupement d'intérêt économique (GIE) de Boki Sarankobé (commune de Doumnga Lao), un situé dans l'île à Morphil, sise entre le fleuve Sénégal et le Doué, l'un de ses bras secondaires de ce fleuve. "Seulement des oiseaux granivores nous disputent le fruit de plusieurs efforts financiers et physiques", a déploré M. Gaye.
Sous le chaud soleil, plusieurs producteurs, des hommes et femmes, donnent de la voix pour chasser les oiseaux. "Tu as vu, nous sommes tous là. Avec nos vieux ustensiles, nous faisons du bruit, donnons de la voix. Mais ces oiseaux sont têtus", se désole Ibrahima Gaye.
"Malgré le passage des services de la Direction de la protection des végétaux, il y a seulement cinq jours, la menace est toujours là", insiste t-il.
"Nous sommes perturbés par ce fléau. C'est pourquoi nous sollicitons une intensification de la lutte", martèle le président du GIE des producteurs de Boki Sarankobé.