*Ambition mesurée et adaptée à la situation du moment marquée essentiellement par le souci de la mise en place de nouvelles institutions, de conjurer la crise sécuritaire persistante dans l'Est, d'assurer la stabilité institutionnelle et de contribuer à l'amélioration des conditions sociales des congolais. A l'aune de ses nouvelles responsabilités, il dit avoir, pour ce faire, une vision claire réformes courageuses à mener pour sortir la RD. Congo de l'auberge. Kamerhe, élu Président de l'Assemblée Nationale après qu'il ait quitté, à la hussarde, le même perchoir, et dans des conditions d'humiliation sous l'ère Kabila fils, veut, cette fois-ci, grâce à sa vitalité légendaire, se couper en quatre morceaux, pour jouer le rôle d'un arbitre impartial en élevant le niveau de débats parlementaires au diapason des défis actuels et futurs auxquels la RD. Congo est, si souvent, confrontée.
Vers de nouveaux horizons...
Il ne croyant pas si bien dire lorsqu'aux petites de ce jeudi 23 mai 2024, juste après avoir récupéré les arcanes du pouvoir parlementaire représentés par le marteau et le Règlement Intérieur,il n'a juré l'urgence et la nécessité de mettre tout en oeuvre pour l'amélioration des conditions socio-économiques et sécuritaires des populations congolaises.
Il est temps...
Pour lui, en effet, l'heure est venue pour que l'Assemblée nationale joue efficacement son rôle de contrôleur de l'action du pouvoir Exécutif.
Voilà pourquoi, il entend réinstaurer et mener, sous sa propre vigilance, le contrôle parlementaire avec « compétence, équité et justice ».
Il mise également sur des « réformes pertinentes et courageuses » et s'engage à favoriser «la stabilité des institutions ».