Sénégal: Souveraineté économique - Les parlementaires en quête d'une réglementation pour le secteur privé national

Le Réseau parlementaire pour la promotion du secteur privé national (REPASEN) en collaboration avec l'Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA), a organisé hier, jeudi, un atelier sur le thème : "Souveraineté économique : quels dispositifs réglementaires et législatifs pour accompagner le secteur privé national ? ". Cette rencontre qui avait pour objectif de recueillir les doléances et recommandations du secteur privé local dont la perspective est de soutenir la participation des entreprises locales au développement socio-économique du Sénégal, a été présidée par le ministre de l'Energie, du pétrole et des mines, Birame Souleye Birame Diop.

Dans le cadre de la continuité de leur collaboration, le Réseau parlementaire pour la promotion du secteur privé national (REPASEN) et l'Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA) ont organisé hier, jeudi, un atelier dont le thème est « Souveraineté économique : quels dispositifs réglementaires et législatifs pour accompagner le secteur privé national». Selon Cheikh Oumar Sy, président de l'OSIDEA, « L'Assemblée nationale dans son rôle législateur voit sa volonté de servir son peuple rencontrer celle du secteur privé dans son souhait de contribuer hâtivement au processus de développement du pays. »

Toutefois, l'ancien député regrette le fait que « Le secteur privé national a été toujours un maillon important de notre architecture économique, mais les membres pas suffisamment encadrés pour être de véritables catalyseurs de réussite. » C'est pourquoi, face à tant de responsabilités et de défis, souligne M. Sy, « Notre rôle en tant qu'Observatoire est de toujours travailler sur les initiatives porteuses de changements basés sur la promotion du dialogue fécond, du partage d'expériences et de synergies entre les acteurs pour trouver l'ensemble des réponses appropriées », a affirmé l'ancien député de la treizième législature. »

Présidente du REPASEN, l'honorable député Gnima Goudiaby trouve que, « Le thème de l'atelier ne pouvait être mieux choisi car en définitive le monde a connu d'importants changements depuis quelques temps avec une crise sans précédent qui aura bouleversé tous les secteurs d'activités. » C'est en ce sens, estime la présidente du REPASEN, qu'« une pause s'impose et l'état des lieux sur la question mérite d'être fait afin de concevoir harmonieusement les prochaines étapes afin de mieux structurer notre économie et d'accompagner notre secteur privé national pour qu'il soit le porteur de notre projet de souveraineté économique.»

C'est sous ce rapport que le REPASEN, conformément à sa mission de fédérer les énergies positives des parlementaires toutes appartenances politiques confondues, autour de la promotion des entreprises sénégalaises, entend apporter sa pierre à l'édifice. « Nous souhaitons apporter notre contribution aux efforts de réflexions, de recherches et d'actions pour que notre secteur privé ait l'accompagnement réglementaire et législatif nécessaire pour contribuer à la construction d'une économie compétitive endogène et porteuse d'emplois », a déclaré l'honorable député Gnima Goudiaby.

A sa suite, Mamadou Ba, représentant du président du Club des Investisseurs Sénégalais, se réjouissant de la belle symbiose entre le réseau parlementaire REPASEN, OSIDEA et le CIS affirme pour sa part que « La session d'aujourd'hui revêt une dimension particulière dans le contexte de pari des autorités pour la souveraineté économique qui requiert le renforcement du dialogue entre les parties prenantes pour réaliser des projets au bénéfice des populations. A son avis, « Cette option pose à tous les acteurs le défi de libérer l'offre des énergies pour satisfaire l'offre de biens et services par les entreprises nationales », a-t-il indiqué.

Venu présider cet atelier, Birame Souleye Diop, ministre de l'Energie, du pétrole et des mines affirmera que « C'est le cadre réglementaire qui permet de trouver un écosystème propice pour l'émergence et le renforcement du secteur privé national robuste capable de jouer pleinement son rôle et d'être un moteur économique. D'après le ministre du Pétrole, « Aujourd'hui, nous sommes en train de repositionner le domaine de l'histoire pour reconstituer une collaboration nouvelle entre un État et le secteur privé national et le secteur privé, nous le savons tous, a un rôle fondamental à jouer dans toutes les actions de l'Etat. » De ce point de vue, il assure que « Le gouvernement qui vient de s'installer inscrit absolument en priorité le développement du secteur privé national. Et le plan sur le contrôle local constitue également un centre d'intérêt propre qui sera protégé par le président de la République et par le Premier ministre ».

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