La ministre congolaise de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovations technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel, a été désignée par ses pairs présidente du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (Cames) à l'issue des travaux de la 41e session ordinaire de cette institution, le 24 mai à Brazzaville.
Le Pr Delphine Edith Emmanuel va présider aux destinées du Conseil des ministres du Cames une année durant. Dans son mot de circonstance ayant suivi sa désignation, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique est revenue sur les décisions, résolutions et recommandations adoptées lors de la 41e session ordinaire du Conseil des ministres du Cames tenue du 20 au 24 mai à Kintélé, dans la périphérie Nord de Brazzaville. Il s'agit, entre autres, du plan de développement stratégique du Cames pour la période 2024-2028 ; de la mise en réseau des écoles doctorales. « Nous nous attèlerons à les mettre en oeuvre de concert avec mes collègues durant notre mandat », a-t-elle promis dans son discours de clôture des travaux de cette session.
La présidente du Conseil des ministres du Cames, nouvellement désignée, a, par ailleurs, reconnu que cette institution participe au renforcement des systèmes d'enseignement supérieur et de recherche de ses dix-neuf Etats membres depuis sa création, il y a cinquante-six ans.
Ainsi a-t-elle poursuivi, le Cames peut se targuer d'avoir relevé les défis de la fin du XXe siècle et du début du XXIe. Ce qui a permis à l'institution d'engranger des succès, d'accumuler les acquis. « Cependant, le contexte actuel caractérisé par la mondialisation, l'intrusion du numérique, la compétitivité des systèmes d'enseignement et de recherche, les exigences du développement durable l'obligent à intégrer de nouvelles exigences, à adopter de nouvelles procédures et à disposer des moyens nécessaires à la hauteur de ses ambitions », a fait savoir la ministre Delphine Edith Emmanuel, en soulignant que l'institution doit susciter l'adhésion de nouveaux Etats. Une manière d'élargir le niveau d'intégration académique des pays africains à travers le Cames.