Sud-Soudan: Des milliers de personnes participent à un meeting en soutien à Salva Kiir

Ce samedi 25 mai, à Juba, la capitale du Soudan du Sud, des milliers de membres du Sudan People's Liberation Movement (SPLM) étaient en meeting. La raison de ce grand rassemblement : déclarer la candidature du président Salva Kiir pour porter les couleurs du SPLM lors des prochaines élections de décembre 2024. Et ce, de la part des membres du SPLM originaires de la région d'Equatoria, au sud du pays, dont n'est pas originaire Salva Kiir.

Vêtus de tee-shirts et de casquettes rouge vif, la couleur du SPLM, des milliers de soutiens de Salva Kiir se sont rassemblés sur l'esplanade du Mausolée de John Garang.

Président de la section du SPLM du comté de Ibba, en Equatoria Occidental, Tito Kumba a fait le déplacement accompagné de musiciens et de danseurs. « Nous soutenons notre président, le camarade Salva Kiir Mayardit, car il s'est battu pour l'indépendance. Et cette lutte pour développer le pays n'est pas terminée », estime-t-il.

Ravagée pendant la guerre civile, la région d'Equatoria a été, par endroits, vidée de ses habitants. L'accaparement des terres en Equatoria Central est l'un des sujets sensibles au coeur des griefs de la rébellion du général Thomas Cirillo, non signataire de l'accord de paix de 2018.

Ainsi, le sujet a été évoqué, notamment par le gouverneur de l'État d'Equatoria Oriental, Luis Lobong Lojore : « Nous en appelons au gouvernement national de soutenir les autorités en Equatoria Central pour résoudre le problème d'accaparement des terres à l'amiable ».

Portant un chapeau de cowboy rouge, Salva Kiir a remercié ses soutiens en Equatoria et a tendu la main aux derniers groupes rebelles. « Pour s'assurer que cette élection soit inclusive, j'en appelle à nos frères et soeurs encore récalcitrants d'accepter l'initiative de médiation du président kényan William Ruto pour dialoguer avec nous et trouver un accord », a-t-il dit.

Il a en revanche affirmé son souhait que le scrutin ait lieu comme prévu, en décembre, malgré les réticences de l'opposition et des Nations unies.

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