Au Ghana, cinq candidats ont été retenus pour construire la première centrale nucléaire du pays. L'annonce a été faite la semaine dernière par le ministère de l'Énergie. En lice, on retrouve la France, les États-Unis, la Chine, la Russie et la Corée. La sélection définitive sera annoncée avant la fin de l'année.
Mille mégawatts : c'est la quantité d'électricité que le Ghana espère obtenir grâce à sa future et première centrale nucléaire. Un objectif que le pays d'Afrique de l'Ouest atteindra en 2034, d'après la déclaration faite par Robert Sogbadji, en charge de l'énergie nucléaire au sein du ministère de l'Énergie, dans un entretien accordé à Reuters la semaine dernière.
Le Ghana compte ainsi mettre fin à une production énergétique aujourd'hui erratique : sur les 5 500 mégawatts d'électricité produits par ses infrastructures, seuls 4 500 sont vraiment disponibles. Une situation qui entraîne depuis plusieurs mois des coupures d'électricité quasi quotidiennes.
Le choix du pays en charge de la construction de cette centrale se fera d'ici à décembre, a indiqué Robert Sogbadji. Il précise à Reuters qu'en fonction du « modèle financier et des détails techniques, un ou deux candidats pourront être retenus ».
La liste de seize pays au départ s'est réduite à cinq. On y retrouve la France avec EDF, mais aussi les États-Unis, la Corée du Sudainsi que le géant russe Rosatom et la China National Nuclear Corporation. Ces deux derniers sont d'ailleurs déjà engagés sur le continent : la Russie et la Chine ayant signé des accords pour construire des centrales nucléaires au Burkina Faso et en Ouganda.