Luanda — La plénière de l'Assemblée nationale a approuvé vendredi, dans son ensemble, le Projet de Loi Antidopage dans le Sport, pour l'adapter aux normes requises par la réglementation internationale.
Le diplôme, qui avait déjà été approuvé par le corps législatif en mars 2024, a été renvoyé au Parlement en raison d'un certain décalage entre ce qui est prévu dans la législation et ce qui est exigé dans la réglementation internationale.
En présentant le document à l'Assemblée nationale, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Rui Falcão, a rappelé que, il y a environ trois mois, l'Exécutif avait demandé au Parlement d'approuver cette loi, qui mettait fin à une période très difficile et complexe « compte tenu de l'énorme besoin » d'atténuer les effets néfastes de notre très probable suspension ordonnée par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Il a souligné que le travail diplomatique approfondi réalisé à différents niveaux et la publication de la loi nº 01/24, du 6 mars, ont eu les effets souhaités et nécessaires, "permettant de ne pas subir des sanctions graves".
À cet égard, il a évoqué la participation de l'Angola, sans aucune contrainte, à toutes les activités internationales prévues au cours de cette période et aux championnats zonal et africain de judo et de natation organisés dans le pays.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports a remercié les membres de l'Assemblée nationale pour leur travail de soutien tout au long de ce processus.
Le diplôme a été demandé dans un processus urgent, par le titulaire du pouvoir exécutif, afin de procéder à un léger ajustement aux désalignements qui pourraient conduire à des sanctions internationales, y compris l'exclusion d'athlètes nationaux des compétitions internationales et l'interdiction d'organiser des événements sportifs internationaux.
L'amendement à la loi vise à aligner la législation nationale sur les normes internationales applicables en la matière, notamment avec le Code mondial antidopage et les normes de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
La proposition vise également à s'adapter à la réalité sociale, culturelle et sportive nationale, ainsi qu'à l'harmoniser avec la Convention internationale contre le dopage dans le sport et le Code mondial antidopage.