Dans une ambiance électorale tendue, le ministère de la Communication et de la Culture a pris la décision de fermer deux stations de radio privées.
Alors que la radio Fivoarana Itasy diffusait de nouveau, après un recours pour excès de pouvoir auprès du Conseil d'Etat, une autre station radio privée appartenant à un candidat de l'opposition s'est trouvée entourée par des éléments des forces de l'ordre, ce vendredi. Une situation qui n'a pas laissé indifférent Hajo Andrianainarivelo, un des leaders de la plateforme Kolekitifa an'ny Malagasy.
D'après ses explications, « la fermeture de radio et télé était l'une des causes du mouvement de 2009 ». « En étant à la tête d'une société audiovisuelle, cela me fait mal de voir des stations de radio fermées pour des raisons politiques », a-t-il soutenu avant d'indiquer que « le ministère outrepasse ses fonctions en prenant une décision qui devait appartenir à l'Autorité Nationale de Régulation de la Communication Médiatisée (ANRCM) », une structure qui aurait dû être mise en place depuis le mois de septembre 2021».