L'affaire Andriantongarivo est loin d'être close. Sa famille poursuit le lobby pour plaider sa cause et porte son cas devant les membres de la communauté internationale.
Les proches de Andry Andriantongarivo, ancien secrétaire général du ministère de l'Énergie, ne baissent pas les bras. Alors que ce dernier entame son sixième mois de détention à la prison d'Imerintsiatosika, sa famille a décidé de saisir le système des Nations Unies pour exposer ses préoccupations concernant le respect des droits humains dans le cadre de sa détention. Cette démarche n'est pas nouvelle pour les personnalités qui réclament plus d'attention pour leur cas, dans le cadre d'une bataille judiciaire.
Préoccupations
Selon un membre de la famille de l'ancien mari de Lalatiana Rakotondrazafy, le système des Nations Unies n'a pas ignoré les doléances des Andriantongarivo. « Un responsable de cet organisme a répondu à la sollicitation de la famille, » affirme cette source. Elle ajoute que « l'évolution de la situation de Andry Andriatongarivo est suivie de près par le système des Nations Unies, tout comme celle d'autres personnes ayant exprimé des préoccupations quant au non-respect de leurs droits fondamentaux. » L'affaire est, d'ailleurs, déjà très connue sur la toile où certains sujets y font déjà les choux gras des internautes.
Non-respect
Admis à la prison d'Imerintsiatosika en novembre 2023, Andry Andriantongarivo a vu ses proches réclamer justice à plusieurs reprises. Ces derniers soulèvent des cas de « non-respect des droits humains », raisons pour lesquelles ils ont donc décidé d'interpeller le bureau des Nations Unies dans le pays, intensifiant ainsi leur lobby en faveur de sa cause.
En effet, notre source indique que « la mise en oeuvre des normes et standards internationaux de droits humains, notamment en matière de respect des droits civils et politiques, lesquels ont été ratifiés et énoncés dans la Constitution de 2010, » demeure une préoccupation majeure du système des Nations Unies dans le pays. La famille de Andry Andriantongarivo espère donc que leur appel trouvera une réponse favorable auprès du bureau de représentation onusienne, afin que cet ancien baron du régime puisse bénéficier de la « garantie d'un procès équitable et d'un traitement humain pour une personne privée de liberté. »