Cameroun: Ferdinand Ngoh Ngoh, Eyebe Ayissi et les 400 000 ha de Nanga Eboko

Le ministre des Domaines et des Affaires Foncières Henri Eyebe Ayissi a d'abord concédé une exploitation de 400 000 hectares à Nanga Eboko dans le département de la Haute Sanaga par l'entreprise Lyrebird capital Compagny prétendument appartenir à Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre secrétaire général à la présidence de la République. Face à la clameur et à la dénonciation populaire des originaire de cet espace, le membre du gouvernement s'est rétracté. La presse en parle.

Il n'est pas superflu de parler de Ferdinand Ngoh Ngoh, l'homme qui est au centre de toutes les convoitises, sans doute en raison de sa proximité du président de la République. Le Journal Repères, paraissant à Yaoundé la capitale du Cameroun parle de lui comme de « L'assistant direct du chef de l'Etat ».

Dans ses attributions, ce haut commis de l'Etat reçoit directement du Président de la République, toutes les orientations relatives à la définition de la politique de la nation. Il suit l'exécution des décisions prises par sa très haute hiérarchie. Et est chargé des relations entre la présidence et le gouvernement. Il s'agit, en définitive, d'un véritable " disque dur "au sein du pouvoir. On le reconnait comme le patron des « hautes instructions ». Les a-t-il prévaloir dans l'affaire de l'exploitation des 400 000 ha DE Nanga Eboko ? Rien n'est moins sûr.

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Toujours est-il que Gouvernance Presse, un autre journal de Yaoundé revient l'Affaire Lyrebird capital Compagny pour dire que « Henri Eyebe Ayissi remet les pendules à l'heure ». Le ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières, dans sa posture habituelle de légaliste, appelle le préfet du département de la Haute-Sanaga au respect des lois en vigueur sur l'affaire de l'octroi de 400.000 hectares du projet de l'entreprise Lyrebird Capital Company.

Une information partagée par le journal La Transition qui précise que « Eyebe Ayissi stoppe l'attribution de 400 000 hectares de terres à la société Lyrebird pour la production de manioc». Henri Eyebe Ayissi a récemment annulé un projet qui aurait attribué une superficie de 400 000 hectares à la société Lyrebird Capital Company Limited (LCCL) pour la production industrielle de manioc dans la région du Centre du Cameroun. Cette décision intervient après une révélation publique du projet et une contestation populaire croissante. Les autorités ont pris en compte les leçons tirées des précédentes confrontations entre les populations locales, les ONG et les promoteurs de grands projets agro-industriels.

Meyomessala Hebdo s'intéresse à l'Exploitation des mines solides pour informer que « Paul Biya change de paradigme». Après le temps des exportations, le chef de l'Etat met résolument le cap sur la transformation locale afin de disposer de ressources financières supplémentaires pour de nouveaux investissements. Convergence de vue avec l'édition 2024 de la Convention internationale des mines et expositions du Cameroun, tenue à Yaoundé du 22 au 24 mai sous le thème : " La transition du potentiel géologique à la mise en production des gisements miniers comme moyen de renforcement de la croissance économique dans la sous-région ".

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