Fatick — L'Institut supérieur d'enseignement professionnel (ISEP) de Mbacké a organisé des séances de formation des élèves du lycée Coumba Ndofféne Diouf de Fatick aux métiers verts dans le but de les inciter à choisir ultérieurement des filières professionnelles adaptées aux besoins du marché du travail et de l'environnement, a constaté l'APS.
Cette initiative de l'ISEP de Mbacké, premier campus vert, en partenariat avec le Programme de l'enseignement supérieur sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (PESEREE) du GIZ (coopération allemande) entre dans le cadre d'une campagne nationale de communication sur les métiers verts, à laquelle, les lycées de Niakhar et Coumba Ndofféne Diouf, de l'académie de Fatick font partis.
"L'institut propose aux élèves, des filières de formation sur les métiers de demain. Il s'agit entres autres des énergies renouvelables, des installations de systèmes photovoltaïques, maintenance systèmes solaire thermique", a dit Seydou Ba, conseiller technique du Programme de l'enseignement supérieur sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (PESEREE) du GIZ.
Le programme est financé par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).
Au cours des séances de formation organisées dans la cour du lycée Coumba Ndofféne Diouf, des élèves participants ont eu droit à une séance de démonstration sur le système de pompage solaire pour disposer de l'eau.
"Nous sommes dans une zone où l'agriculture est très pratiquée. Et, avec ce système, on n'a pas besoin de faire recours aux énergies conventionnelles ou à plus de main-d'oeuvre pour disposer de l'eau. Un générateur, une pompe photovoltaïque et un système stockage peuvent irriguer les exploitations", a expliqué M. Ba.
Selon lui, ces métiers verts vont aider les élèves à faire des choix de formation dans des filières adaptées aux besoins du marché du travail, sociales, économiques et environnementales.
Amath Ndour, élève en classe de terminale série S2 a salué la pertinence des filières proposées par l'ISEP de Mbacké.
"Ces filières, selon lui, incitent les futurs étudiants à participer au développement de l'agriculture grâce aux systèmes photovoltaïques".
M. Ndour dit souhaiter que ces programmes soient inscrits dans le calendrier scolaire afin de permettre aux élèves de s'intéresser davantage aux sciences.
L'élève Mariama Ndiaye estime de son côté que le système de pompage solaire peut favoriser l'augmentation des rendements agricoles et assurer une autosuffisance alimentaire au pays.
L'Institut supérieur d'enseignement professionnel (ISEP) de Mbacké, premier campus vert, est sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI).