Parmi des centaines d'objets proposés à la vente, une réplique du trône, un siège, fidèle reproduction de celui sur lequel s'est assis l'ancien empereur de Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa.
Quatre mètres par trois, il s'agit d'un siège en velours rouge taillé dans le corps d'un aigle aux ailes dorées à la feuille d'or. « Il est tout en acajou massif, doré à la feuille. Le siège est creusé dans le ventre de l'aigle et tapissé de velours capitonné, comme l'était le trône original », décrit Rémi Le Forestier, fabricant du trône.
« Pour moi, c'est un peu le roi des trônes, mais c'était une façon de montrer à nos clients que si on est capable de réaliser le trône de Bokassa par sa complexité, parce qu'il est très grand, on est capable de reproduire un peu tout style de meubles », souligne-t-il. Mise en vente aux enchères à 10 000 euros, le 26 mai, la réplique du trône de Bokassa, l'ancien empereur de Centrafrique qui a vécu à Neuvy-sur-Barangeon, n'a pas encore trouvé preneur. Elle a été réalisée durant huit mois en 2022.
Ce siège est l'unique réplique existante du trône de couronnement de l'ancien empereur de Centrafrique. Contacté, le commissaire-priseur de la Maison Rouillac affirme que le trône est toujours disponible et que la Maison étudiera toutes les propositions. L'original, conçu en bronze doré par le sculpteur Olivier Brice, avait coûté 2 500 000 dollars... Pillé, il n'en reste à Bangui que le squelette.