Cayar — Des femmes de Cayar, s'activant dans le mareyage et la transformation de produits halieutiques ont été initiées dans activités d'adaptation et de résilience aux "externalités négatives" des changements climatiques, a appris l'APS des initiateurs.
Cette activité à l'initiative de l'organisation "Citoyens actifs pour une justice sociale" (CAJUST) devra offrir aux bénéficiaires la "possibilité d'une reconversion professionnelle dans les métiers dits verts, dans un contexte de raréfaction du poisson et de diminution des terres arables".
Il s'agira, selon cette plateforme spécialisée dans la lutte contre les inégalités et les injustices sociales, "d'aider les femmes de Cayar, dont l'activité est déjà éprouvée par les changements climatiques, à être résilientes, si elles venaient à être impactées davantage par l'exploitation prochaine du plus grand gisement gazier du moment, à savoir Yakar Teranga", au large des côtes sénégalaise.
CAJUST, qui était dimanche à Fatick pour des activités similaires, annonce mener un plaidoyer auprès des autorités pour "une prise en charge des besoins spécifiques des femmes".
Elle ajoute avoir engagé depuis novembre 2023 une série d'activités visant à renforcer" la compréhension de la transition énergétique et des opportunités économiques qu'elle offre".
L'idéal consiste à "favoriser une forte mobilisation des citoyens pour une mise en oeuvre transparente, inclusive et équitable du plan de transition, mais aussi une meilleure distribution des retombées issues de l'exploitation", insiste CAJUST dans un document transmis à l'APS.
Mamadou Niang, troisième adjoint au maire de Cayar en charge des questions éducatives, a salué cette formation, notant que sa municipalité a bien compris que "la gouvernance locale doit intégrer toutes les questions environnementales", notamment celles liées à l'exploitation prochaine du gaz et du pétrole.