Le monstre sacré du «folk'n blues» malgache a certifié, lors de la conférence de presse à la Maison de la communication et de la culture d'Antsiranana lundi 27 mai dernier, qu'il n'a pas encore mis de côté sa guitare. « Je n'ai pas abandonné la scène. Il y a quelques jours, j'étais sur les planches à Maroantsetra. Cela prouve que je suis toujours là », a-t-il souligné.
Par contre, l'artiste avoue qu'il a ralenti son activité artistique en raison de diverses occupations. Exerçant un métier qui nécessite beaucoup d'efforts, le parolier de Sambirano a consacré son temps pour accomplir une noble mission, l'enseignement. Effectivement, gratter la guitare, ça ne s'oublie pas. Bien qu'il soit dans d'autres domaines, Babaïque a tout de même mené des recherches pour peaufiner sa mélodie.
D'ailleurs, c'est le but de son spectacle qui se tiendra au Kolontsaina Troupe de choc, samedi 1 juin. « Ce sera un grand spectacle. Je jouerai mes chansons autrement, avec des mélodies encore plus raffinées. Vous n'allez pas regretter, car ce sera non seulement un concert, mais aussi une démonstration. Je composerai du salegy à ma façon. Je ne serai pas seul. Ceux qui ont assisté à mon live à l'Alliance française en février dernier savent parfaitement ce que je dis. Je ne serai pas seul, il y aura une équipe. Vous allez entendre de la bonne musique », a-t-il promis.
« Tsy vôly iantsa », littéralement « Je continuerai de chanter », est l'une des chansons qui a marqué sa carrière. Il a tenu parole. Le lyriciste persévère....