La JIRAMA a encore joué les troubles fêtes hier. Toutes les circonscriptions desservies par le Réseau Interconnecté d'Antananarivo (RIA) étaient plongées dans le noir hier, pile au moment où dans les bureaux de vote, on s'apprêtait à débuter le dépouillement des votes.
Black out total à Antsirabe et Arivonimamo, en passant par Ambohimangakely, Atsimondrano, Avaradrano, Ampitatafika, Andoharanofotsy et le tout Antananarivo Renivohitra. La coupure a provoqué un mouvement de panique auprès de l'assistance. Au niveau de nombreux bureaux de vote, on a constaté que les responsables étaient pris de court. Il n'y avait ni bougies ni lampes solaires.
Comme ce fut le cas à Tsimbazaza où les gens ont utilisé la lampe torche de leur téléphone portable pour éclairer la salle. En tout cas, cette coupure d'électricité a non seulement porté préjudice au bon déroulement des élections législatives, mais elle a aussi alimenté les suspicions de « halabato ». Nul n'ignore pourtant que les candidats du pouvoir comme ceux de l'opposition ont tous été victimes de ces coupures.
Bon nombre d'observateurs estiment d'ailleurs qu'il ne s'agissait pas d'un délestage mais plutôt d'un acte de sabotage. L'ouverture d'une enquête est de mise pour faire la lumière sur cette affaire qui peut être classée comme une atteinte à la sûreté de l'Etat.